Le
deuxième livre des éditions EnvolÉmoi vient de paraître : Éternelle
Espagne de Kyra Gomez.
Pour le
commander merci de nous envoyer un mail à l’adresse suivante :
Nous
vous répondrons dans les meilleurs délais.
4e
de couverture :
Ces treize nouvelles ont pour toile de fond la guerre d’Espagne
qui, comme toute tragédie, parcourt les générations à la manière d’une rivière
souterraine. Les souffrances, les humiliations, les déchirures hanteront à tout
jamais les descendants et les portés disparus. À moins que les langues ne se
délient. À moins que les trous sombres de la mémoire, creusés par l’oubli et le
silence des survivants, ne soient comblés. À moins que les fantômes de cette
guerre ne puissent être entendus pour enfin retrouver la paix. C’est ce que
tentera de faire, un peu malgré elle, Ana. Un personnage attachant que l’on
suivra dans plusieurs de ces courts récits, contrainte de côtoyer les ombres
d’un passé qui ne lui appartient pas, mais qui la ronge.
Les nouvelles, réunies dans ce recueil, s’inspirent très librement
des histoires racontées dans le cadre familial de l’auteur. Toutefois, ces
textes se basent sur des faits réels et témoignent à leur manière d’un passé
douloureux que l’auteur souhaite transmettre pour que « la mémoire des
hommes libres » ne sombre pas dans l’oubli.
Éternelle Espagne n’est ni vraiment un
recueil de nouvelles au sens classique du terme, ni un roman historique, ni
tout à fait un témoignage, ou une autobiographie. Cet ouvrage est le fruit d’un
long chemin d’interrogations ; des lignes de texte qui essayent de
recoudre une vieille blessure avec un fil de mots emplis de compassion et d’une
force inébranlable pour s’autoriser à guérir du passé, à revivre, sans pour
autant ne vouloir rien effacer ! Nous partageons le bonheur de l’auteur
lorsqu’elle écrit enfin : « Après
avoir joui d’une dernière nuit dans la main de l’univers, sous un ciel
d’étoiles juste sur la zone frontière [entre Espagne et France], à cet endroit
fragile où Ana se sentait réconciliée avec elle-même ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire